HARRY   POTTER 

 ET   LA   CLEF  DE   LA  PAIX

 

CHAPITRE 79 : LA REBELLION DES MANGEMORTS

 

          Le repas du soir se déroula dans la bonne humeur, Ginny avait terminé ses épreuves pour la journée et avait apparemment très bien réussi, alors que certains étaient toujours dans les cachots, espérant terminer rapidement leur épreuve de Réaction face à une situation périlleuse.

          Les septième année avaient encore une épreuve de travaux pratiques de métamorphoses après le repas, et Hermione était plongée dans un épais livre emprunté à la bibliothèque, intitulé Quand les Métamorphoses dépassent les Charmes. Les autres, en revanche, discutaient joyeusement. Ron racontait comment il avait réussi à envoyer le professeur Corcc à l’infirmerie en ajoutant un mauvais ingrédient au moment où celui-ci était passé à côté.

-            Peeves et Pooves ont enfermé Ombrage dans les sous-sols des cachots, dit Neville. Les première année les ont vu faire. A ce qu’il paraît, le professeur Fitz est en colère parce qu’elle n’a pas su se défendre toute seule.

-            Ah, c’était elle qui criait ? demanda Coilìn, le professeur Slughorn est sorti pour voir ce que c’était dans le couloir mais il a refusé de dire ce que c’était et a fermé la porte… Elle ne doit pas être contente.

-            Malheureusement, je crois que Peeves et Pooves devraient être enfermés ! dit Hermione d’un air sévère, sortant de son livre.

-            Pourquoi ? demanda Ron sur un ton grossier.

-            Parce que ces épreuves sont sérieuses, j’ai entendu Mme Pince discuter avec Rusard quand je suis allé à l’infirmerie, ils disaient que Peeves et Pooves ont tenté d’écrire des grossièretés sur les copies…

-            Ils n’étaient pas en train de s’embrasser ? demanda Ron.

-            Comment ça ? demanda Ben.

-            Disons que l’on a toujours pensé que Rusard était amoureux de Mme Pince, du moins, avant qu’Ombrage n’arrive, mais bon apparemment, elle n’a pas l’air de trop l’aimer donc il doit se rabattre sur Mme Pince, ils vont tellement bien ensemble !

-            Mrs Bett a toujours son piercing sur la langue ? demanda Harry, qui venait d’y penser en jetant un regard à Mrs Bett, qui venait d’écraser une assiette de purée directement dans la face du professeur Chourave, éclatant d’un rire rauque.

-            Oui, répondit Ron, elle a même réussi à le faire clignoter. Fred et Georges étaient tout contents quand on leur a dit ça, ça leur a donné des idées.

-            C’est vrai qu’elle a scalpé Dursley ? demanda Ben.

-            Oui, elle lui a arraché tous les cheveux et l’a envoyée dans le Saule Cogneur, elle a eu de la chance de pouvoir transplaner car je crois qu’elle aurait souffert…

-            Mrs Bett s’est perdue dans les cachots pendant cinq jours, annonça Neville, pendant que tu étais à Ste-Mangouste. Elle a découvert un passage secret et s’est retrouvée enfermée dans une grotte. Elle a dit qu’elle a réussi à se repérer grâce aux chauves-souris pour retrouver une sortie, et elle a fini par ressortir par les toilettes du troisième étage… une pauvre première année a eu une belle frousse lorsque les toilettes ont explosé et qu’elle en est sortie.

-            Les septième année, s’il vous plaît !

Tout le monde se retourna, le professeur Fitz s’était levé, alors que le professeur Chourave était en train de s’essuyer le visage. Mrs Bett tomba de la chaise sur laquelle elle se balançait, surprise par le mouvement du professeur Fitz.

Lorsqu’elle se releva, elle prit une bouteille de Whisky Pur Feu et la but d’un coup, puis éclata de rire, se leva et s’effondra, alors que le professeur Chourave tentait de la retenir sans succès. Maugrey, lui, discutait avec Lupin et semblait plutôt amusé.

Le professeur Fitz fit tout son possible pour que personne ne la remarque, mais personne ne le regardait plus.

-              Les septième année, votre examen a lieu dans le Département de Réactions face à une situation périlleuse. A tout à l’heure.

 

Lorsqu’Harry se coucha, il se posa plusieurs questions sur ce qu’avait dit Abelforth dans l’après-midi à propos de son âme et des Horcruxes. Il n’était pas rassuré, Abelforth avait eu l’air inquiet, il semblait redouter quelque chose.

Enfin, il en vint à penser à la raison qui avait mis Voldemort en colère. Il ne tarda pas à avoir la raison, plusieurs fois, il fut réveillé par des douleurs à sa cicatrice, mais il était trop endormi pour penser à fermer son esprit.

 

Quelque part dans la Forêt Interdite, Voldemort était assis dans la même pièce que le jour où il avait découvert Regulus Black. Joe Jigger était à côté de lui, ainsi que Severus Rogue.

La porte s’ouvrit à la volée et Bellatrix Lestrange y entra.

-          Maître !

-          Bellatrix ! T’ai-je donné l’autorisation d’entrer ici ? demanda Voldemort dans un sifflement glacial.

          Il n’avait pas l’air de bonne humeur.

-          Non, Maître, mais…

-          Mais ?

-          Jugson est sous Imperium, j’en suis sûr, et j’ai vu les nouveaux en train de comploter en Bulgare, je n’ai pas compris à ce qu’ils disaient, mais ils se sont tus immédiatement quand ils m’ont vue.

-          Jugson, sous Imperium ? Va me le chercher.

          Bellatrix ressortit en courant.

-          Severus, où penses-tu que Regulus se cache ?

-          Je ne sais pas, Maître. Mais je suis à peu près certain qu’il est resté au Gouffre des Clordes. Vous devriez compter vos Mangemorts.

-          Tu crois que certains ont disparu ?

-          Oui, je le crois, et je crois qu’ils sont avec lui en ce moment.

-          Maître.

          Joe Jigger venait de parler.

-          Oui, Joe.

-          A propos des tombes, j’ai vu Kakourov les inspecter tout à l’heure, je l’ai surveillé pour ne pas qu’il y touche, mais apparemment, il était en observation…

-          Ils ne veulent pas voler ma pierre… Severus, Joe, vous devez absolument la protéger, elle est tellement importante pour moi !

-          Je ne crois pas que c’est ce qui l’intéresse, Maître.

-          Comment ça ? demanda Voldemort, surpris.

-          En fait, j’ai réfléchi à quelque chose, je crois que le Roi Atomiseur de Boudons est Regulus Black. J’ai vérifié son nom complet, c’est Regulus Alphard Black. Les initiales correspondent. Et je crois qu’il est intéressé par sa propre pierre…

-          Tu en es sûr ? demanda Voldemort, l’air inquiet.

-          Oui, et ce n’est pas tout. La Fleur du Mal, je suis certain que c’est Pétunia Dursley.

          Voldemort caressa Nagini qui était sur ses genoux.

-          Tu as raison, Joe, merci de me l’avoir signalé, je l’aurais découvert, mais tu m’aides. Tu seras récompensé. En attendant, j’aimerais bien que l’un d’entre vous y veille en permanence. Pourriez-vous aller placer un enchantement autour d’elles, j’irai détruire tout à l’heure les deux autres pierres.

          Bellatrix revint, accompagnée de Jugson.

          C’était un homme chauve, aux traits durs, et à la barbe grise très mal rasée.

-          Jugson !

-          Oui, Maître.

          Voldemort le fixa droit dans les yeux et il s’évanouit, Bellatrix le maintenant debout.

          L’intensité du regard de Voldemort aurait pu faire fondre n’importe quoi, et Bellatrix avait détourné les yeux. En revanche, Rogue et Jigger ne semblaient pas le craindre.

-          Il est en effet sous Imperium, dit Voldemort, d’une voix calme qui masquait très mal sa colère. C’est le moment de savoir qui a fait ça.

-            Voldemort se leva et sortit de la pièce qui donnait sur un couloir extérieur. Il en sortit et se plaça au centre d’une grande cour, surplombée par de grands arbres qui absorbaient toute la lumière.

          Il toucha la Marque des Ténèbres sur son bras gauche et Bellatrix, Rogue et Jigger grimacèrent de douleur.

          Lentement, plusieurs silhouettes noires apparurent et se placèrent en cercle autour de lui, chacun ayant sa place attribuée.

          Voldemort adressa un signe de tête à Rogue et Jigger qui partirent sécuriser les tombes sur la place centrale du Gouffre.

-          Je suis très en colère, siffla Voldemort.

          Un frisson parcourut les rangs. Il y avait beaucoup de Mangemorts, une centaine environ. Dans le cercle, il y avait deux trous. Un plus large, occupé normalement par Rogue et Jigger, et un autre occupé par Regulus Black, qui n’était pas là.

-          Regulus Black n’est pas là, et il sera mort bientôt et n’y retournera jamais. Tous ceux qui sont tentés de le suivre subiront les pires tortures… ils ne peuvent même pas imaginer leur douleur. Kakourov !

          Les regards se tournèrent vers l’un des Mangemorts.

-          Approche-toi ! cracha Voldemort.

          Le Mangemort s’approcha fébrilement.

-          Tu vas servir d’exemple, tous ceux qui s’opposeront à ma volonté subiront le même sort que toi. Avada kedavra !

          Un éclair vert heurta le Mangemort en pleine poitrine, et tomba au sol, raide mort, une expression de peur encore lisible sur son visage.

          Certains Mangemorts se reculèrent un peu.

-          Où est Regulus Black, Loukvir ! Répond-moi !

-          Je… je sais… pas ! bégaya l’un des hommes.

-          Ne me mens pas ! hurla Voldemort d’une voix encore plus terrifiante que lorsqu’il parlait normalement.

-          Je…

-          Je sais que tu le sais ! Veux-tu subir le même sort que ton ami ?

          Voldemort le fixa droit dans les yeux et Loukvir baissa la tête.

-          Endoloris !

          Le Mangemort tomba au sol et se tordit de douleur, restant silencieux.

          Lorsque Voldemort arrêta sa torture, il ne bougea plus beaucoup.

-          Relève-toi, idiot ! dit-il, sa colère toujours autant perceptible. IMPERO !

          Loukvir se releva lentement, forcé par Voldemort.

-          Où est Regulus Black ! demanda Voldemort, de plus en plus énervé.

          Il ouvrit la bouche comme pour parler mais la referma immédiatement. Pendant ce temps, Nagini était en train de déchirer Kakourov qui était toujours mort par terre, commençant à le dévorer.

-          Resserai punctunum ! siffla Voldemort.

          La peau de Loukvir commença à se serrer comme si elle rétrécissait. Au bout d’un moment, elle se déchira sous la pression et Loukvir se couvrit de sang, se mettant à hurler de douleur.

-          Tu ne veux toujours pas me dire ! hurla Voldemort.

-          JAMAIS ! cria Loukvir.

-          TRES BIEN ! hurla Voldemort, d’une voix terrifiante. Desartibulus elestem !

          Loukvir commença à s’étirer dans un hurlement de douleur, et ses articulations craquèrent, son pied se décrocha de sa jambe, qui se décrocha elle-même de con corps.

-          TUEZ-MOI ! hurla Loukvir, qui baignait dans le sang.

-          Je ne te ferai pas ce plaisir ! répondit Voldemort d’une voix cruelle. Les autres doivent savoir ce qu’ils risquent s’ils désobéissent à Lord Voldemort !

          Le corps de Loukvir était complètement décomposé et sa tête venait de s’arracher de son cou, mais il n’était toujours pas mort et continuer de hurler.

-          Pellis flamendo ! dit Voldemort, avec un sourire horrible.

          La peau de Loukvir se transforma en une sorte de lave et ses hurlements redoublèrent.

          La plupart des Mangemorts avaient détourné les yeux, préférant regarder ailleurs, pour éviter ce spectacle sinistre.

          Voldemort agita sa baguette magique et le corps de Loukvir explosa, envoyant des morceaux de chair tout autour.

-          Quelqu’un veut essayer ? demanda Voldemort, ironiquement. Il semblait ne plus être en colère.

          Personne ne répondit.

-          Alors si quelqu’un sait où se trouve Regulus Black, qu’il me le dise, sinon, vous allez y passer un par un ! dit calmement Voldemort, observant Nagini qui était encore en train de dévorer la dépouille de Kakourov.

-          Snouchka le sait !

          Un Mangemort venait de parler, et tous les yeux se tournèrent vers lui.

-          Snouchka le sait ? répéta Voldemort.

-          Oui, répondit le Mangemort, tout tremblant.

-          C’est faux, Maître ! répondit Snouchka, un Mangemort très grand.

          Voldemort le fixa de ses yeux aux pupilles en forme de fentes. Encore une fois, les Mangemorts détournèrent les yeux, de peur d’être brûlés.

-          C’est faux ? C’EST FAUX ? demanda Voldemort.

          Snouchka recula d’un pas, terrifié par la colère de Voldemort.

-          Endoloris !

          Snouchka tomba, mais une silhouette noire apparut entre lui et Voldemort.

-          Regulus ! s’exclama Voldemort.

-          Voldemort ! répondit Regulus, d’un calme effroyable qui surprit toute le monde, outre le fait qu’il avait prononcé le nom de Voldemort. Tu me cherchais ? demanda-t-il.

          Voldemort s’avança d’un pas, tentant de paraître impressionnant.

          Mais Regulus s’avança lui aussi d’un pas, et il y eut des murmures parmi les Mangemorts. Snouchka se recula, content d’avoir été sauvé par Regulus.

-          Voldemort, les Mangemorts ne sont plus de ton côté, dit Regulus.

          Rogue et Jigger transplanèrent, surpris de retrouver Regulus ici.

-          Maître, on l’a vu en train d’essayer de détruire votre tombe ! dit Rogue en le pointant du doigt.

-          Avada kedavra ! dit Regulus.

          Rogue se poussa pour éviter l’éclair vert et il toucha un Mangemort qui tomba raide mort.

          Il y eut des murmures qui énervèrent Voldemort.

-          SILENCE ! hurla-t-il.

          Tout le monde frissonna, et même Regulus.

-          Nagini, tu es gâtée aujourd’hui, dit Voldemort à l’adresse du serpent qui s’était approchée de Regulus d’un air menaçant. Mais lui, tu le mangeras après.

-          C’est ce qu’on va voir, avada kedavra !

          L’éclair vert fonça sur Nagini et on put voir la peur dans le visage de Voldemort qui resté comme stupéfixé.

          L’éclair toucha le gros serpent qui se mit à se tortiller alors qu’un nuage noir en sortait, dans un sifflement terrible.

          Mais le serpent était toujours vivant.

          Voldemort faillit tomber, comme affaibli, mais Rogue et Jigger se précipitèrent pour le soutenir.

          Des fils violets sortirent de la baguette de Joe Jigger  et entourèrent Regulus Black qui se mit à se tortiller de douleur.

-          Attrape-le ! dit Voldemort, qui se releva, secoué.

          Pendant ce temps, Nagini était venu s’approcher de lui et Regulus était surpris que le serpent ne soit pas mort.

          Il leva les yeux vers Voldemort, surpris, repoussant les éclairs violets de Jigger.

-          Un Hor…

-          Silence ! coupa Voldemort, ne voulant pas que d’autres entendent.

          Tous les Mangemorts furent à nouveau parcourus d’un frisson qu’ils ne pouvaient contenir, et une sorte de coupole translucide apparut au-dessus d’eux, laissant les Mangemorts à l’extérieur. Voldemort était entouré d’un halo de lumière rouge qui le rendait encore plus terrifiant.

-          Tu ne veux pas qu’ils sachent ? demanda Regulus.

-          Endoloris ! répliqua Voldemort.

          Regulus annula le maléfice d’un simple mouvement de baguette, ce qui ne manqua pas de surprendre Voldemort, qui ne fut pas déconcerté cependant.

-          Je te répète ce que je viens t’annoncer, les Mangemorts ne sont plus de ton côté, ils sont avec moi, et je m’imposerai lorsque je t’aurai détruit.

-          Les Mangemorts sont à moi ! répliqua Voldemort. Si l’un d’eux me quitte, il mourra impitoyablement !

-          Nous sommes avec vous ! hurla Bellatrix de l’autre côté de la coupole protectrice.

          Voldemort l’ignora et fixa Regulus, ses traits déformés par une grande colère.

-          Severus, Joe, vérifiez que ma prison est bien sécurisée, je ne vais pas le tuer tout de suite.

-          Très bien, Maître, répondirent Rogue et Jigger en même temps. Et ils s’en allèrent.

-          Tu voulais détruire ma tombe ? demanda Voldemort d’un air menaçant.

-          Oui, répondit Regulus calmement.

-          Tu veux prendre ma place ? demanda Voldemort, avec le même ton terrifiant.

-          Oui, et je la prendrai, répondit Regulus.

-          Et bien tu mourras ! siffla Voldemort.

          Un éclair violet sortit de la baguette de Regulus et se mit à tourbillonner en fonçant sur Voldemort.

          L’éclair s’arrêta à mi-chemin et Regulus tomba sans raison, sa peau devenant toute verte.

          A ce moment-là, un elfe transplana entre lui et Voldemort, c’était Kreattur.

-          Voldemort ne fera pas de mal à mon maître !

-          Et c’est un elfe qui m’en empêchera ? Avada kedavra !

          L’éclair vert fonça droit sur Kreattur qui le fit exploser.

          Regulus s’était relevé et une tornade noire était en train de se former autour de Voldemort. Celui-ci transplana pour apparaître quelques mètres à côté.

-          Descapecitem ! cracha Voldemort.

          Mais Regulus l’arrêta avec un gros éclair jaune.

          Kreattur s’avança vers Voldemort et il lui envoya des sortes d’étoiles virtuelles dont il n’arrivait plus à se débarrasser.

-          Kreattur, je me débrouille, dit Regulus.

-          Kreattur veut aider !

          Voldemort était complètement déconcentré par les étoiles qui lui tournaient autour. Certaines lui rentraient dans les oreilles et ressortaient par l’autre. D’autres étaient rentrées dans sa bouche et son ventre se secouait.

          Regulus lui envoya plusieurs maléfices de Mort mais Voldemort les évita en faisant apparaître un miroir devant lui qui les repoussa.

          Il s’entoura d’un halo rouge qui ne laissait rien présager de bon.

          Les étoiles sortirent de son corps et foncèrent sur Kreattur qui ne put pas les repousser. Elles se transformèrent à mi-chemin en des éclairs verts qui heurtèrent l’elfe en pleine poitrine, tombant raide mort.

-          Nooooooon ! hurla Regulus.

-          Regulus, tu oses me résister ! Tu vas le payer comme vient de le payer ton sale elfe, et aujourd’hui, le monde comprendra qui est vraiment Lord Voldemort. AVADA KEDAVRA !

          Regulus tenta tout pour éviter le maléfice. Il fit apparaître plusieurs boucliers incroyables qui disparurent au contact du maléfice, qui continuait d’avancer, comme si sa mort inéluctable approchait lentement. Il fit apparaître un Bouclier d’Argent qui serait sa dernière chance.

-          LES MIENS, PARTEZ ! hurla-t-il, sentant sa mort arriver.

          L’éclair vert heurta le Bouclier, qui se volatilisa en une fumée rouge. Le maléfice heurta Regulus en pleine tête et son corps disparut, alors qu’une sorte de fantôme noir quittait son corps.

          Voldemort sourit triomphalement, et le halo de lumière rouge disparut, ainsi que la coupole qui le séparait des Mangemorts.

          Il y eut un phénomène que personne ne remarqua, la peau de Voldemort devint encore plus verte, le peu qui restait de son nez disparut complètement, ainsi que ses oreilles. Son cou s’allongeait et ses bras se rétrécirent, ainsi que ses jambes. La queue qui avait commencé à lui pousser grandit, et perça sa robe noire, alors que Nagini se tortilla à nouveau avant de se reposer.

          Tout cela avait été masqué par les applaudissements de joie parmi les Mangemorts. Mais un grand nombre d’entre eux avait fuit, en transplanant, suivant les ordres de Regulus.

          Les Mangemorts s’approchèrent mais Voldemort les repoussa avec le bras.

-          Je n’ai pas encore fini avec lui, dit-il.

          L’ombre fonça sur lui et Voldemort pointa sa baguette vers elle, l’enfermant à l’aide d’une bulle de lumière argentée.

-          SEVERUS ! JOE ! hurla-t-il, d’une voix extrêment sifflante.

          Rogue et Jigger apparurent à l’instant.

-          La prison est prête ? demanda-t-il.

-          Oui, Maître, répondirent-ils.

-          Très bien, il faut y emmener cette bulle, sans la briser. Si je ne réussis pas, aidez-moi.

          Voldemort commença à marche avec des difficultés à cause de ses jambes qui avaient rétréci, suivi de Nagini, qui avait l’air déçu de la disparition du corps de Regulus. La bulle qui contenait l’ombre qui s’agitait terriblement avançait lentement au-dessus de Voldemort.

          Les Mangemorts les suivirent mais Voldemort leur ordonna de rester où ils étaient, d’un signe de main.

-          Pourquoi toujours Rogue et Jigger, cracha Bellatrix, en colère, et Voldemort l’entendit, mais choisit de rester concentré sur la bulle.

          Voldemort s’approcha d’une sorte de grotte pointue, en forme de stalagmite géante, qui était une ancienne habitation d’une Clorde.

          Il y fit entrer la bulle protectrice et referma une porte en bois qui avait été ajoutée. Il fit ensuite apparaître une protection magique géante autour d’elle, qui émettait une chaleur épouvantable, repoussant quiconque aurait voulu s’en approcher.

-          Très bien, un problème de moins, dit Voldemort.

          Il retourna auprès des Mangemorts, et ne parla pas tout de suite. Il contempla Nagini, l’air triomphant.

-          Mangemorts, Mangemorts, c’est un grand moment pour nous, et pour fêter cela, ce soir, Poudlard et le Ministère tomberont à notre service, et le Survivant mourra !

          Il se tourna ensuite vers Rogue et Jigger, alors que les Mangemorts étaient parties en discussions.

-          Allez détruire les pierres tombales de Pétunia et Regulus.

 

          Harry se réveilla en sursaut, il avait assisté à cette scène dans les yeux de Voldemort. Sa cicatrice le brûlait horriblement. Il était passé par les moments les plus terribles, une colère extrême, suivie d’une joie immense. Il avait l’impression que sa tête allait exploser.

          Il était en nage dans son lit, et il avait réveillé Ginny en se remuant.

-          Harry, ça va ? demanda-t-elle.

-          Quelle heure est-il ? demanda Harry. Il regarda dehors, le ciel n’était pas aussi sombre qu’en pleine nuit et il semblait que le jour se levait.

-          Je ne sais pas, ça fait un quart d’heure que tu t’agites ? Que se passe-t-il ?

-          Voldemort a tué Regulus et Kreattur, les Mangemorts se rebellent contre lui. Il va attaquer le Ministère et Poudlard ce soir, il veut me tuer.

-          Il faut prévenir Abelforth.

          Harry regarda sa montre, il était cinq heures du matin, le trente-et-un octobre, c’était le jour d’Halloween.

-          Je vais aller chez Abelforth, tu peux expliquer tout à Hermione et Ron quand ils se lèvent ? demanda Harry.

-          D’accord, répondit Ginny.

-          Bonne journée, dit Harry, je ne sais pas combien de temps je vais rester.

          Ils s’embrassèrent et Harry transplana en s’accrochant à Fumseck.

          Il frappa à la porte de sa maison mais il n’y eut aucune réaction. Il se mit à tambouriner à la porte pour tenter de réveiller Abelforth mais il lui sembla qu’il n’était pas là.

          Il entendit un bruit derrière lui et se retourna brusquement, sortant par réflexe sa baguette magique.

          Un hamac était tendu entre les deux plus grands arbres les plus proches, à une dizaine de mètres de hauteur.

          Exactement en-dessous, un corps enveloppé dans une épaisse couverture ronflait bruyamment. Harry reconnut Abelforth et sourit.

-          Monsieur ! dit Harry.

-          Le sol est dur ici, dit Abelforth, et puis il se rendormit.

-          Hum… Cocoricum !

          Abelforth ouvrit les yeux et trouva Harry penché sur lui.

-          Ca va ? demanda Harry.

-          Très bien, très bien, à part que je préfèrerais être resté dans mon hamac.

-          Euh oui, mais j’ai fait un rêve, Voldemort a tué Regulus et Kreattur, et il va attaquer Poudlard et le Ministère.

-          Sapristi ! Il a tué Regulus ?

          Il se mit soudain à pleuvoir très fortement et en quelques secondes ils furent trempés jusqu’aux os.

          Ils se hâtèrent de rentrer et de se sécher.

-          Bien, le meilleur moyen est de le revisiter dans la Pensine.

          Harry déposa son souvenir dans la Pensine d’Abelforth qui la sortit d’un meuble dans lequel il y avait également une télé.

          Ils y entrèrent tous les deux et revirent toute la scène, Harry put observer des choses auxquelles il n’avait pas bien fait attention pendant la scène originale.

          Il jetait de temps à autres des regards à Abelforth qui se tenait à côté de lui, observant la scène avec beaucoup de calme, mais on voyait par moments une sorte de peur dans son regard.

          Lorsqu’ils ressortirent de la Pensine, Harry n’osa pas interrompre ses réflexions. Après un long moment, Abelforth ouvrit la bouche.

-          Par quoi commencer… murmura-t-il.

-          Voldemort va vraiment attaquer le Ministère ? demanda Harry.

-          Je pense que oui, il n’avait pas l’air de plaisanter…

-          Il va y aller comment ?

-          Je pense que soit il va attaquer Poudlard et y aller par la Porte à Tr… ah non, ils ne peuvent pas passer, en fait oui, je pense que Voldemort doit savoir passer. Ils emprunteront donc la Porte à Transplaner, mais je ne sais pas si c’est par le Ministère d’abord, ou par Poudlard d’abord. Nous attendrons la confirmation de Severus, ce sera plus sage.

-          On doit faire quoi ? demanda Harry.

-          Pour l’instant, rien, réfléchissons, je pense que Voldemort va tenter une diversion par les Détraqueurs quelque part, pour alerter le Ministère, je vais envoyer plusieurs Détraqueurs dans le parc de Poudlard, il faut qu’ils soient alertés que quelque chose risque de se produire. Et puis je vais me débrouiller pour en envoyer un aussi au Ministère de la Magie, si j’arrive à lui faire prendre le train et à le libérer au Ministère, ça serait bien… j’ignore s’ils peuvent passer par la Porte à Transplaner, donc je préfère éviter de prendre des risques inutiles.

-          Il ne faut pas vous faire prendre.

-          Crois-tu réellement que je vais me faire prendre ?

-          Non…

-          Mais si tu le veux bien, ce n’est pas le plus important pour le moment.

-          Comment ça ? demanda Harry, surpris.

-          Voldemort a fait un Horcruxe devant tes yeux.

-          Quoi ?

-          Nagini était un Horcruxe, nous en avons eu la preuve.

-          C’est pour cela qu’il n’est pas mort quand le sortilège l’a tué ?

-          Oui, c’est le morceau d’âme de Voldemort qui a été détruit à la place.

-          Mais vous dites qu’il a fait un Horcruxe ?

-          Oui, Nagini est à nouveau un Horcruxe, et il a utilisé le meurtre de Regulus pour le faire.

-          Mais il n’a rien fait de spécial !

-          Non, rien de spécial, mais son apparence physique a profondément changé, il s’est encore plus rapproché de l’aspect d’un serpent et Nagini a eu un comportement très bizarre à ce moment-là, comme s’il était possédé.

-          J’ai remarqué que Voldemort avait changé, mais je ne savais pas que c’était lié au fait de faire un Horcruxe.

-          Quand il fait un Horcruxe, c’est un peu comme s’il se déshumanise, puisqu’il perd une partie d’âme. Je peux t’assurer que Voldemort est à la limite, il n’est plus humain, c’est évident, et je pense que s’il continue, cela deviendra même néfaste pour lui. Le plus important est que nous avons donc la preuve claire que Nagini est un Horcruxe.

-          Où sont partis les Mangemorts de Regulus ? demanda Harry.

-          Tout d’abord, je pense qu’il est bon de ne plus les appeler Mangemorts car ils n’auront rien, à mon avis, des Mangemorts. Je pense que tu as pu remarquer quelques différences fondamentales entre Voldemort et Regulus. Le premier est brutal, cruel, et méprisant, même à l’égard de ses alliés. Au contraire, je pense que Regulus les respectera et ne les méprisera pas. Certes, cela ne fait pas de lui quelqu’un de bon, de par le surnom qu’il s’est donné et tous les méfaits qu’il ne craindra pas de faire, mais il est clair que c’est quelqu’un d’intelligent et un grand stratège, peu de personnes auraient pu deviner que Voldemort a fait des Horcruxes.

-          Il sera plus dangereux que Voldemort ? demanda Harry.

-          Je ne dirais pas cela, si tu veux, Voldemort est à placer entre Pétunia et Regulus. Pétunia ne réfléchit pas quand elle agit, elle base tout sur sa force. Regulus réfléchira avant d’agir, et Voldemort fera les deux. Je pense que malgré tout, Voldemort ne peut pas être égalé. Pour la communauté, je pense que Voldemort sera le plus dangereux, pour toi, cela sera peut-être Regulus. Mais il manque une chose, comme pour Pétunia. Contrairement à Voldemort, aucune prophétie ne te lie à eux. Cela ne veut pas dire que vous n’êtes pas liés, les deux ont compris l’intérêt qu’ils ont à te tuer, tu es une résistance forte à toute forme de cruauté, du moins pour Regulus. Pétunia te déteste, c’est uniquement par haine envers toi qu’elle t’attaque. Je crains que de telles prophéties existent mais que nous ne les connaissions pas. Il faudra les connaître avant d’agir sur eux. Pour l’instant, c’est de Voldemort, qu’il faut s’occuper. Et à ce propos, je pense que ma théorie concernant le fait que la pierre tombale soit un Horcruxe est exacte. On voit qu’il y tient énormément, et je pense que Regulus l’a compris. D’ailleurs, tu as remarqué qu’il a demandé à Severus et Joe de détruire celles de Pétunia et Regulus, il ne les veut pas à côté de la sienne, il doit croire qu’en les détruisant, il écarte toute menace, je ne peux pas te dire ce qui se passe si une tombe est détruite. Comme toi, je découvre les Clordes. On peut espérer que la destruction de la tombe accompagne la destruction du mage noir, mais je pense qu’il ne faut pas compter là-dessus, et puis je pense que ça doit être très difficile à détruire. Peut-être que la destruction du mage entraîne la destruction de la tombe. Enfin, il faudra demander à Severus si toutes les tombes y sont. Je te propose d’éviter de nous consacrer trop à cela, concentrons-nous sur ce que nous savons. Recherchons et détruisons les Horcruxes de Voldemort, et ensuite, détruisons-le lui-même.

-          Je ne comprends plus très bien, Regulus a utilisé mon sang pour revenir comme si j’étais un ennemi, pourquoi n’a-t-il pas utilisé le sang de Voldemort. Il a l’air d’être plus ennemi avec lui, s’il veut créer une armée avec ses propres Mangemorts pour le renverser.

-          N’oublie pas que la potion pour le faire revenir nécessite le sang d’un ennemi. Il aurait pu prendre le sang de Voldemort aussi, et de Pétunia également je suppose, car les mages noirs n’ont jamais fait bon ménage entre eux. Et tu dois avouer qu’il est plus simple de récupérer ton sang que celui de Voldemort ou Pétunia.

-          Mais alors il y aura tout le monde contre tout le monde ? demanda Harry.

-          C’est exact, nous ne pouvons pas l’affirmer, mais il semblerait que vous quatre entriez dans une grande rivalité, qui sera certainement plus dure et plus meurtrière que ta rivalité avec Voldemort. Il ne reste plus qu’une chose, je le répète, une prophétie qui te mette en rivalité avec Pétunia ou Regulus. Je ne sais pas si nous devons l’espérer ou la craindre. Ca pourrait simplifier les choses ou les compliquer, nous n’en savons rien.

-          La prophétie serait faite par Trelawney ? demanda Harry.

-          Probablement, car elle a déjà fait une prophétie pour toi et Voldemort, donc il semblerait logique que si une autre doit vous concerner, ce soit elle qui la fasse. Mais si ce n’était pas elle, cela ne changerait rien à la valeur de cette prophétie. Ca pourrait très bien être moi qui la fasse.

-          Vous êtes prophète ?

-          Non, jusqu’aux dernières nouvelles, mais ce sont des choses qui restent inexpliquées. Et malheureusement, si c’était moi, je ne pourrais même pas faire en sorte d’arranger les choses pour toi.

-          Et quand se fera cette prophétie.

-          Peut-être jamais, peut-être aujourd’hui, peut-être maintenant. Cependant, j’éliminerais la première solution, cela fait très longtemps que la première prophétie attend d’être accomplie. Aucune prophétie ne reste inaccomplie. Elle est soit réalisée, soit modifiée ou complétée par une autre plus tard, si jamais elle traîne à se réaliser. C’est malheureusement le cas de la tienne et je suis certain que si Voldemort n’est pas rapidement tué par toi, une nouvelle prophétie arrivera.

-          Qu’est-ce qu’elle dirait ? demanda Harry, n’attendant pas de réponse précise.

          Abelforth prit une voix rauque, imitant très bien la voix du professeur Trelawney lorsqu’elle faisait des prophéties.

-          Le dénouement approche ! L’un d’eux devra mourir de la main de l’autre car aucun d’eux ne peut vivre tant que l’autre survit !

          Harry rigola.

-          Plus sérieusement, je n’en sais rien, il faudra espérer qu’on l’entende, et si possible que personne d’autre que nous ne l’entende. Voilà, je crois que nous avons épuisé le sujet.

-          Oui…

-          Donc on va parler de l’attaque programmée ce soir par Voldemort. J’aimerais bien que tu en parles avec tes camarades rapidement. N’hésite pas à leur donner des Boîtes à Flemme pour te procurer une excuse de les tirer de leurs examens.

-          Vous connaissez les Boîtes à Flemme ? demanda Harry, surpris.

-          Bien sûr, et je les utilise fréquemment pour ne pas aller travailler.

-          Pour ne pas aller travailler ? demanda Harry.

-          Ce n’est pas légal, mais je suis conducteur de métro à Londres. Et à chaque fois que je vais au travail, je prends l’une d’elles pour ne pas travailler, ce qui fait que je suis quand même payé. Mais je vais finir par être viré un jour, c’est évident.

          Harry resta bouche bée.

-          Tu sais bien que je vais voir souvent Fred et George dans leur boutique.

-          Oui, vous me l’avez déjà dit.

-          Donc, revenons à nos lutins, il serait bien que tu parles à tes camarades avant que l’attaque ne soit déclenchée afin qu’ils se tiennent prêts à protéger les autres élèves. Connaissant un peu Voldemort, je pense que c’est le genre d’attaques qui est faite pour percer les défenses en désorganisant. Lors de la dernière attaque, Voldemort a envoyé toute son armée, essayant de créer une grosse ouverture qui lui laisserait le champ libre. Dans celle-ci, je pense qu’il va tenter d’éparpiller les Mangemorts partout dans le château et au Ministère pour briser les troupes d’Aurors qui sont assez importants en nombre.

-          Alors il risque d’attaquer par plusieurs côtés en même temps ?

-          Exactement, par le Ministère, il n’y a qu’une entrée, le hall, et par Poudlard, en passant par l’entrée et peut-être par la tour d’astronomie. Nous savons qu’il n’y a pas de complice à l’intérieur du château car personne n’a pu être prévenu aussi rapidement. Néanmoins, il faut se rappeler que les J.M.P. ont été réintégrés à l’école, et qu’ils seront, à mon avis, ravis de retrouver leurs collègues Mangemorts.

-          Voldemort va utiliser les Détraqueurs, non ?

-          Bien sûr, l’avantage des Détraqueurs est qu’ils sont assez facilement obéissants. Je dis ça pour Voldemort uniquement, il leur donne des choses que personne ne peut leur apporter ce qui fait qu’ils sont heureux avec lui. Ils le seraient plus si tu ne les massacrais pas aussi facilement, mais pour l’instant, ils ne savent pas. Cela se voit à leur vitesse de reproduction très rapide. Et puis les Détraqueurs sont faciles à transporter, il existe un  maléfice qui permet de les invoquer n’importe où où on se trouve, à condition que le Détraqueur existe bien.

-          Rogue l’avait déjà fait un jour.

-          C’est exact, lorsque tu avais appris le maléfice de la Torture du Diable. C’est pour cela qu’avec les Détraqueurs, Voldemort évite la longue durée du transport, ce qu’il ne peut pas faire avec les autres créatures. Les Détraqueurs sont donc réservés pour les attaques surprises, qui seraient très efficaces si tu n’avais pas l’habitude d’aller te promener dans la tête de Voldemort la nuit.

-          Il n’a pas l’air de le remarquer, observa Harry.

-          Non, je pense qu’il est tellement occupé dans ce qu’il fait, et puis tu ne t’en rends pas compte, mais tu es naturellement discret. C’est en fait que tu es habitué à la légilimancie, c’est quelque chose qui es devenu naturel chez toi. Et bien, je pense que l’on a tout dit.

-          Oui.

-          Te sens-tu prêt pour un entraînement dès maintenant. Je pense que tu devrais aller te détendre en attendant l’attaque de ce soir, le Gallion dans ma poche est en train de chauffer donc Severus ne va pas tarder à venir. Dors un peu et reviens à dix heures ou onze heures.

-          Peut-être qu’il va venir plus tard ?

-          Non, mon Gallion a un système supplémentaire. Plus il chauffe, plus la personne est sur le point de venir, je n’ai même pas besoin de vérifier.

          Il sortit le Gallion et l’examina.

-          C’est ça, Severus, dans une dizaine de minutes, dans mon jardin. A toute à l’heure.

 

 

 

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