HARRY POTTER
ET
CHAPITRE 81 : LES PROTECTIONS CEDENT
Mrs Bett venait de débouler dans le couloir, avec une citrouille sur la tête.
- Où ça ? demanda un Auror.
- Dehors, sur balais leurs balais ! Ils ont fait exploser toutes les fenêtres du couloir du premier étage et sont rentrés. J’en ai jeté un par la fenêtre et je crois qu’il s’est écrasé en bas. Les autres Aurors les repoussent.
- Roselyne !
Tonks venait de sortir en courant par le bureau des Aurors.
- Roselyne, les élèves sont remontés ?
- Non, ils sont toujours en bas pour les examens.
- Et merde ! Bon, tout le monde y va et charge les Mangemorts, ils ne doivent pas les enfermer en bas. Allez-y !
Toute l’A.D. se mit en mouvement pour aller sauver leurs camarades.
- Non, non ! dit Tonks, vous qui êtes-là, vous le restez…
- Non, on va les aider !
Plusieurs voix avaient parlé en même temps et devant leur détermination, Tonks accepta cette idée.
Harry se dépêcha, il les laissa et transplana au premier étage.
« Premier étage » ne donnait pas d’indication précise du lieu où se trouvaient les Mangemorts. Il y avait de nombreux couloirs dont certains étaient très peu fréquentés.
Il regarda l’endroit avec sa Carte du Maraudeur mais ne vit personne dans cet étage. Il descendit alors à l’étage en dessous par un escalier qu’il n’avait pris qu’une ou deux fois mais les couloirs étaient déserts.
Il regarda à nouveau sa Carte du Maraudeur pour trouver d’éventuels Mangemorts. Il était difficile de le savoir, la plupart des Aurors qui étaient dans le château lui étaient inconnus, et il y en avait partout.
Son œil fut attiré par du mouvement dans la Grande Salle. Les élèves n’étaient plus assis en train d’écrire, ils étaient tous éparpillés et certains bougeait assez vite.
Il transplana dans le Hall d’entrée où il n’y avait personne. Même les Aurors ne gardaient plus la porte d’entrée.
Il poussa les portes de la Grande Salle et se retrouva au milieu d’une scène très bizarre.
Les tables avaient disparu, et les élèves étaient assis en rond par terre. Sur l’estrade au fond de la salle, trois Mangemorts pointaient leur baguette vers les élèves. Et il en était de même du côté de l’entrée.
Harry vit les corps de trois Aurors étendus au sol, morts.
Au moment où il avait poussé les portes de la salle, un élève s’était levé, Harry le reconnut, c’était Paul Andujar de Serpentard.
Il avait stupéfixé le Mangemort le plus proche de lui. Harry réagit immédiatement.
- Biancker !
Les cinq autres Mangemorts tombèrent.
- Attention, ils vont se relever ! cria-t-il.
D’autres élèves s’étaient levés et se préparèrent à les repousser.
Harry stupéfixa les deux autres qui étaient devant lui.
Quelques secondes plus tard, les Aurors arrivèrent, et entrèrent dans la Grande Salle.
- Il n’y a pas de professeur ici ? demanda le premier d’entre eux, qui portait une grosse moustache rousse.
- Où sont les J.M.P. ? dit Harry.
- Ils sont partis, dit Egogonde, qui était toute tremblante, sa copie encore dans les mains, qu’elle avait voulu sauver.
- Où ?
- Je ne sais pas, ils ont emmené le professeur Fresnel quand les Mangemorts sont arrivés.
- Par la Barbe de Merlin, comment les Mangemorts sont entrés ? demanda l’Auror.
- Aucune idée, dit Harry.
- Des Mangemorts dans les cachots ! cria un Auror.
Harry sortit de la Grande Salle et fut suivi par une dizaine d’élèves.
- Non, restez ici en attendant qu’on vous secoure !
Harry fut surpris de voir Paul et Egogonde le suivre en premier.
- Je vais pour me battre ! leur dit-il.
- Nous aussi, répondirent Egogonde et Paul.
D’autres élèves les suivirent, alors que les Aurors étaient descendus dans les cachots.
- Par où sont entrés les Mangemorts ? demanda Harry.
- Des deux côtés en même temps. Ils voulaient nous prendre en otage, répondit Paul.
- Et par quel côté sont partis les J.M.P. ?
- Par les portes de devant.
Harry sortit la Carte du Maraudeur.
Il regarda d’abord ce que faisaient les membres de l’A.D., ils étaient en train de descendre vers Harry et il décida de les attendre.
- Les autres nous rejoignent, dit Harry. Il y avait aussi des Mangemorts au premier étage, ils sont venus par balais et ont cassé des vitres.
Des Aurors arrivèrent à nouveau par les escaliers de marbre, précédent l’A.D..
Ils ouvrirent les portes d’entrée de l’école et sortirent dans le parc, ou plusieurs Détraqueurs étaient en train d’approcher.
- Vous avez vu d’autres Mangemorts ? demanda Harry.
- Non, répondit Hermione, mais certains Aurors sont repartis au Ministère, les Mangemorts attaquent le Chemin de Traverse et le hall du Ministère, le London Lap a été attaqué par des Détraqueurs.
- Comment font les Mangemorts pour aller si vite ? demanda Harry.
- Je ne sais pas, et d’ailleurs, où sont les profs ?
- Aucune idée, les J.M.P. ont enlevé le professeur Fresnel, nous devons les retrouver.
Harry regarda à nouveau sur la Carte du Maraudeur. Les Aurors combattaient dans le parc, et des Mangemorts sortaient de la Forêt par tous les côtés.
- Harry, on ne va pas rester là à regarder la Carte ! dit Hermione.
- Euh oui, on va devoir se séparer, est-ce que vous voulez rentrer dans vos salles communes ?
- Non !
- Bon d’accord, je descends dans les cachots, les J.M.P. y sont sûrement allés, est-ce qu’un Serpentard peut venir avec moi, Paul, peut-être ?
- Avec plaisir, répondit Paul.
- On veut bien venir aussi, dirent Fred et George.
- Très bien, Hermione, je te laisse la Carte, ça vous sera plus utile si des Mangemorts traînent dans le château, tu me préviens avec un Gallion si tu as besoin d’aide.
- Je peux venir avec toi ? demanda Ginny à Harry.
- Euh, non, Ginny, mais on se retrouve juste après, je n’en ai pas pour longtemps.
Hermione modifia son Gallion avec sa baguette et partit, suivie des autres membres de l’A.D.. Harry descendit l’escalier des cachots, suivi de Paul, Fred et George.
- Ca ne te dérange pas si on va dans votre salle commune ? demanda Harry à Paul.
- Non, ça ne me dérange pas, il le faut bien.
Ils se placèrent devant le mur qui était l’entrée de la salle commune.
- Ananas !
Le mur se poussa, laissant apparaître le couloir de la salle commune des Serpentard.
Un petit partit en courant au moment où il les reconnut.
- Stupéfix ! dit Paul.
Le petit tomba.
- Il est là tout le temps, dit Paul, exaspéré. Parkinson en place toujours un pour surveiller au cas où Slughorn viendrait par ici.
- Ils préparent quelque chose, je le sais. Et ils savent que j’essaie de les empêcher. J’ai déjà détruit deux chaudrons de potion, je ne sais pas ce que c’était.
- Et personne ne t’aide ?
- Ils ont peur des représailles.
- Mais je croyais que Slughorn devait changer.
- Je ne le connaissais pas avant, mais je sais qu’il ne vient presque jamais ici. Si on lui dit quelque chose, il fait toujours venir les Aurors. A chaque fois, ils fouillent le dortoir, mais ils ne trouvent rien, je suis sûr qu’ils ont une cachette quelque part, mais je ne l’ai jamais trouvée.
- Ils ont essayé de voler des ingrédients ? demanda Harry.
- Je ne les ai pas vus. Mais je les ai vus lancer des sortilèges sur les murs, je n’ai pas compris ce qu’ils faisaient.
- Peut-être que c’était pour leur cachette ?
- Non, je ne pense pas que ce soit à cet endroit.
Les quelques rares Serpentard qui étaient là furent surpris de voir Harry arriver avec Fred et George, Dobby et Fumseck.
- Hey ! Tu n’as pas le droit d’être là ! s’exclama un première année.
Quelques secondes plus tard, il retombait dans son fauteuil, stupéfixé par Paul.
- Encore un qui obéit aux J.M.P., ils leur font même sécher les cours pour qu’ils surveillent ici.
Ils tournèrent à droite dans le couloir qui menait au reste de la salle commune.
En face d’eux, il y avait toujours une salle de travail. Paul y jeta un œil mais il n’y avait personne.
A droite, les salles où les J.M.P. avaient préparé la potion de Sang Vert étaient vides, il n’y avait que du vieux matériel de potions.
Alors ils repartirent de l’autre côté, à l’endroit qu’Harry n’avait pas visité.
La salle commune des Serpentard était en réalité bien plus grande. C’était même un véritable labyrinthe, Paul conduisit Harry au dortoir que les J.M.P. s’étaient aménagé. C’était bien évidemment le plus grand et le plus confortable. Il y avait une lourde porte en métal noir qui s’ouvrit en grinçant, derrière, il y avait une grande salle au sol de pierres, et plusieurs cheminées dans les murs. Exactement en face, il y avait une autre grande porte, et deux autres petites de chaque côté de la pièce.
- La chambre d’en face, ils l’appellent la suite royale, c’est là où vit Parkinson, ils font pitié à lui obéir comme ça.
- Je crois qu’on va lui réserver une petite surprise, dirent Fred et George.
- C’est ici qu’ils envoyaient des sortilèges sur les murs, dit Paul en montrant le mur entre deux cheminées. Mais je suis sûr que ce n’est pas ici qu’ils disparaissent, ils vont ailleurs…
Harry s’approcha du mur, il se concentra pour essayer de voir quels rayonnements le mur émettait, et s’il y avait un passage secret à cet endroit.
Tous les murs de la salle émettaient très peu de rayonnements. La dernière fois qu’il avait essayé de détecter les rayonnements d’un mur de Poudlard, il y en avait beaucoup plus.
Il ressortit dans le couloir pour analyser les autres murs, sans que personne ne comprenne ce qu’il faisait. Cette salle était la seule où il y avait aussi peu de rayonnements.
Il réfléchit quelques instants pendant lesquels personne ne parla pour ne pas risquer d’interrompre sa réflexion. La première conclusion qui lui vint à l’esprit était la plus terrible.
- Attendez-moi, j’essaye quelque chose.
Il pensa fort à la place centrale du village de Pré-au-Lard. C’était le premier endroit auquel il avait pensé, même s’il ne savait pas pourquoi.
Il eut l’horrible sensation d’être écrasé de toutes parts, comme s’il était forcé à passer dans un tuyau trop petit.
Lorsqu’il fut libéré de cette étreinte, il sentit les rafales de vent fouetter son visage. Il avait transplané.
Il transplana à nouveau, avec une autre horrible sensation que celle du transplanage. Les Mangemorts pouvaient désormais venir en transplanant à Poudlard.
Lorsqu’il réapparut dans la salle commune des Serpentard, les autres avaient déjà compris ce qui se passait.
- Bien, heureusement qu’on l’a vu, je suppose que c’est le seul endroit alors je vais replacer la protection, dit Harry.
- Tu sais faire ça ? demanda Fred.
- On apprenait pas ça à notre époque, dit George.
- Non, je ne l’ai pas appris à Poudlard…
- Ne me dis pas que tu lis des livres ! s’exclama Fred, horrifié.
- Malheureusement, oui ! répondit Harry. Attention… copertas nontraversis magicaxishko !
Harry répéta le sortilège plusieurs fois pour couvrir tout le mur. Après une demi-heure, il ne restait plus qu’un petit bout de mur.
- On fait quoi ensuite ? demanda Fred.
- Je ne sais pas, on verra bien, on aidera en fonction de ce qu’on verra.
Mais dans un « pop », Crabbe apparut au milieu de la salle.
Il resta stupéfait de les voir ici…
- Mince, attrapez-le, je finis de protéger le mur !
- On va se faire plaisir ! dirent Fred et George.
- Avada kedavra ! dit Crabbe, sans prévenir.
Harry ne put s’empêcher de se retourner pour voir, un éclair vert avait foncé sur Fred qui se jeta pour l’éviter.
- Arascrapem ! dit Paul.
Crabbe se mit à enfler et sa peau se boudina.
Harry se concentra à nouveau sur le morceau de mur qui restait, il ne restait presque plus rien, et lorsqu’il aurait terminé, plus personne ne pourrait rentrer.
Harry jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, Crabbe était étalé par terre, énormément gonflé, et saignait beaucoup de la bouche.
- Cachez-le, dit Harry, il ne vaut mieux pas qu’on le voit.
- D’accord, répondit Paul.
Il le transporta grâce au sortilège de Lévitation dans l’une des chambres à côté.
Harry s’apprêta à lancer le sortilège Anti-Transplanage sur la dernière petite partie du mur qui n’était pas encore sécurisée.
Il lança le sortilège et au même instant, une cape noire apparut au milieu de la pièce, avec une tête et deux bras qui étaient vivants. Les bras s’agitaient, et la tête regarda Harry avec un regard terrifié.
Quelqu’un avait essayé de transplaner au moment exact où Harry avait placé le sortilège contre le Transplanage et avait été désartibulée.
Harry vit une Marque des Ténèbres sur le bras de l’homme et se contenta de le stupéfixer pour ne pas qu’il tente quelque chose. Il cassa sa baguette en deux et la jeta par terre.
- On l’a échappé belle, dit Paul, j’ai mis Crabbe dans un placard et je l’ai fermé avec un enchantement.
- Très bien, on va fouiller leur dortoir au cas où, dit Harry. Renversez toutes les potions que vous voyez et faites disparaître tous les ingrédients.
Ils entrèrent dans la chambre de Pansy, qui changeait totalement de l’atmosphère de la salle commune de Serpentard.
Il y avait un grand lit double au centre, avec des draps en soie rose. D’énormes coussins aux bordures en dentelles servaient d’oreillers. On voyait que des tableaux avaient été enlevés des murs, comme si on ne voulait pas que l’on voit ce qui se passait dans cette pièce.
Deux petites commodes et une grande armoire sur laquelle était fixé un miroir constituaient le mobilier de la pièce.
De toute évidence, si les J.M.P. devaient préparer quelque chose, ce n’était sûrement pas ici.
Ils visitèrent ensuite les deux autres pièces. L’une d’elle était un dortoir où il n’y avait rien de spécial, à part une armoire dans laquelle était enfermé Goyle.
C’était l’autre pièce qui était plus intéressante. Il y avait plusieurs armoires et un chaudron contenait une potion d’où se dégageaient des volutes argentées.
- Evanesco ! dit Harry en passant devant.
La potion disparut.
Ils fouillèrent les armoires et Harry trouva plusieurs livres de Magie Noire volés sûrement dans la réserve de la bibliothèque.
Il les réduisit et les mit dans la poche de sa robe.
Fred et George étaient en train de détruire des ingrédients de potions dans un autre placard, et Paul brisa un miroir qui semblait être un miroir à double sens.
- Voilà comment ils arrivaient à communiquer, dit Harry. On aurait dû y penser avant…
- C’est bon, il ne nous reste plus qu’à mettre quelque chose sous le lit de Pansy pour lui faire un réveil en fanfare dès qu’elle viendra se coucher dans son lit…
Fred et George sortirent un mini carton rouge de leur poche et ils l’agrandirent. Ils le placèrent ensuite sous le lit de Pansy et y ajoutèrent un sortilège qui servirait à détecter sa présence.
- Bien, remontons ! dit Harry.
- Et le professeur Fresnel ? demanda Paul.
- Mince ! Interrogeons Crabbe.
Ils retournèrent dans la pièce où il était enfermé et Harry ouvrit les portes du placard. Crabbe était toujours stupéfixé. Ils le ranimèrent et Harry dédoubla son esprit, prêt à savoir s’il mentait ou pas.
- Où est le professeur Fresnel ? demanda Harry.
- Sur la Lune.
Paul lui donna un coup de poing dans la figure et son nez se mit à nouveau à saigner.
- Où est le professeur Fresnel ? répéta Harry, sur un ton menaçant.
Paul montra à nouveau son poing et Fred et George sortirent une énorme pastille verte de leur poche qu’ils montrèrent à Crabbe qui fut obligé de loucher pour la regarder.
Apparemment, cela lui faisait plus peur qu’un coup de poing, car il connaissait très bien ce que Fred et George étaient capables de faire.
- Alors ? pressa Harry. On n’a pas que ça à faire !
- Les Mangemorts l’ont enlevé.
- Où est-il ?
- Dans la Forêt Interdite.
- Où exactement.
Harry comprit que le professeur Fresnel était détenu à la lisière de la Forêt Interdite, près de la maison d’Hagrid, mais il voulu le lui faire dire.
- Je n’ai vraiment pas envie de te torturer, mais si tu m’y pousses, je le ferai ! dit Harry gravement.
- Au bord de la Forêt Interdite ! dit Crabbe, en regardant la baguette d’Harry.
- Ca ne me suffit pas ! Dis-moi tout !
Crabbe hésita, mais il savait qu’Harry avait compris qu’il savait d’autres choses.
- Pas loin de la cabane d’Hagrid !
- C’est-à-dire, pas loin ?
- Je ne sais pas ! Je n’y suis allé qu’en transplanant !
Harry vit une image des J.M.P. ayant ligoté le professeur Fresnel et l’amenant à des Mangemorts. On voyait au loin, à la lumière, la maison d’Hagrid.
- Bien, ça suffira…
Crabbe fut soulagé et espéra qu’on l’enfermerait à nouveau dans le placard pour qu’il soit tranquille.
- Non, ça ne suffit pas…
Crabbe eut une expression de grosse déception.
- Une dernière chose… Pourquoi l’ont-ils capturé, qu’en veulent-ils ?
- Pansy voulait être remerciée par le Seigneur des Ténèbres pour cela, elle pensait que l’on pourrait t’obtenir en échange de Fresnel.
- Merci, répondit Harry.
Et il referma les portes du placard sèchement.
- Je vais aller le chercher, dit Harry. Il faut faire vite.
- Tu veux qu’on vienne ? demanda George.
- Je ne sais pas, on va voir où sont les autres et on décide ensuite.
Lorsque l’entrée de la salle commune de Serpentard s’ouvrit, toutes les explosions qui avaient lieu dans le couloir des cachots leur parvinrent aux oreilles.
Au fond du couloir, là où il y avait les amphithéâtres, trois Mangemorts tenaient tête à un groupe d’Aurors qui revenait d’un des escaliers qui descendait à l’étage inférieur des cachots.
George sortit de sa poche un gros pétard qu’il alluma avec sa baguette magique.
Le pétard prit feu et fonça sur les Mangemorts en émettant un sifflement assourdissant.
Les Mangemorts se jetèrent par terre pour l’éviter mais il explosa exactement au-dessus d’eux et des pierres tombèrent du plafond.
Des explosions venaient également du Hall de l’école, et ils coururent pour aller aider.
Mais l’air était glacial devenait de plus en plus glacial au fur et à mesure qu’il s’approchait de l’escalier qui y menait.
Et sans surprise, ils rencontrèrent une dizaine de Détraqueurs qui s’avançaient lentement pour aller fouiller les cachots.
- Spero patronum !
Le cerf d’Harry sortit de sa baguette et fonça sur les Détraqueurs, accompagné du Patronus de Paul. Harry resta bouche bée, impressionné par ce Patronus. C’était le plus surprenant qu’il ait jamais vu. Un immense lion, avec une belle et longue crinière fit un bond vers les Détraqueurs qui furent renvoyés dans l’escalier.
Fred et George étaient eux aussi impressionnés. Le lion sembla rugir et fit le tour des quatre personnes avant de disparaître dans un autre bond.
- Ton Patronus est magnifique ! dit Harry.
- Merci.
- Comment ça se fait que tu es à Serpentard ? demanda Fred.
- Je ne sais pas si le Patronus a un rapport avec la maison, mais c’est vrai que le Choixpeau Magique ne savait pas où m’envoyer. Il a longtemps hésité entre les quatre Maisons, mais je ne savais pas vraiment où je voulais aller… et il m’a envoyé à Serpentard.
- Dommage, dit George, tu aurais été bien à Gryffondor.
Mais ils ne discutèrent pas plus longtemps.
Tous les professeurs étaient en train de repousser des Mangemorts qui étaient dans le Hall.
- Par la Barbe de Merlin ! Qui a laissé les portes ouvertes ! s’exclama le professeur Fitz qui venait d’arriver.
- Ce sont les Aurors ! répondit le professeur Tanghudaï, qui envoyait des sortilèges très impressionnants.
- Harry, que se passe-t-il ? demanda Lupin qui s’approcha de lui.
Les professeurs étaient en nombre égal avec les Mangemorts, mais ils semblaient en difficulté.
- Biancker ! murmura Harry en se concentrant sur les Mangemorts.
Il ne maîtrisait pas encore suffisamment le sortilège pour qu’il fonctionnât totalement. Les Mangemorts ne tombèrent pas tous car ils étaient trop nombreux. Mais cela suffit pour faire soulager les professeurs.
- Les J.M.P. ont enlevé le professeur Fresnel, il est dans la Forêt, je sais où et je vais aller le chercher.
- C’est donc vrai.
Harry fit apparaître un Bouclier pour stopper un sortilège de Mort.
- Mais d’abord, il y a eux à repousser !
Le professeur Tanghudaï s’était placé devant les autres professeurs qui continuaient d’agresser les Mangemorts.
Un éclair orange traversa le Hall du plafond vers le sol et fit un énorme trou, une énorme tornade orange en sortit et les Mangemorts commencèrent à être aspirés lentement.
Harry utilisa le sortilège des Soleils Fous et Paul envoya un maléfice Electrisant sur le Mangemort le plus proche.
Le Hall était envahi d’un concert d’explosions et les sortilèges qui rataient leur cible étaient en train de ravager les murs.
Pendant ce temps, Fred et George avaient armé trois fusées qui foncèrent dans le groupe des Mangemorts.
Un Mangemort fut touché à la main qui explosa et fut aspirée par la tornade.
Les deux Mangemorts les plus proches furent aspirés et disparurent avec la tornade et le trou.
- Où sont-ils ? demanda le professeur Chourave.
- Probablement perdus à jamais dans les caprices du temps, répondit le professeur Tanghudaï, sans que personne ne comprenne vraiment.
Un éclair de Stupéfixion heurta le professeur Tanghudaï à la tête. Mais il ne fut pas stupéfixé et sa tête fit trois tours sur elle-même avant de retrouver sa position normale ; et il reprit le combat.
Harry était en train d’essayer de repousser un Mangemort qui avait tenté de le tuer mais celui-ci était extrêmement coriace et repoussait toutes ses attaques avec un bouclier rond qui ressemblait à de la vapeur et qui devenait de plus en plus noir à chaque fois qu’il recevait un sortilège.
Un éclair de Stupéfixion rebondit sur une vitre qui explosa et toucha Fred qui était en train de faire rétrécir la cape d’un Mangemort.
Le professeur Tanghudaï était en train de tenter quelque chose d’impressionnant ce qui faisait que tout le monde le regardait faire.
Une grosse boule constituée d’une sorte de lumière bleue fluorescente était en train de s’approcher du groupe des Mangemorts en libérant de gros éclairs bleus et blancs qui s’agitèrent de plus en plus et se mirent à rebondir sur les murs, devenant très dangereux.
- Je vous suggère de vous baisser, dit le professeur Tanghudaï, regardant la boule bleue qui était au milieu des Mangemorts.
Certains essayaient de la faire disparaître mais à chaque fois que leur sortilège touchait la boule, ils étaient immédiatement foudroyés et tombaient raides par terre.
Les autres Mangemorts se baissèrent pour éviter les éclairs qui étaient en train de fracasser tout ce qu’ils touchaient.
- Je ne vous ai pas dit à vous de vous baisser, dit le professeur Tanghudaï.
Il claqua des doigts et les Mangemorts se levèrent comme s’ils avaient été sous Imperium.
Tous furent touchés par les éclairs bleus et absorbés dans la grosse boule bleue.
Quelques instants plus tard, le Hall avait retrouvé tout son calme, et les Mangemorts étaient tous liés par une corde magique, assis par terre, inanimés.
Le Hall était complètement ravagé et méconnaissable. Les vitraux qui représentaient l’emblème de Poudlard avaient explosé et les murs étaient troués si bien que l’on pouvait entrer dans la Grande Salle en passant à côté de la porte.
Le sol était criblé de sortes de cratères et les escaliers complètement défoncés ce qui faisait qu’il était presque impossible d’accéder à l’étage supérieur.
La tête d’une armure avait roulé et gisait au milieu, à côté des gravats d’une ancienne gargouille.
Enfin, la porte du placard à balais du Hall était brisée en deux et les accessoires de ménage de Rusard s’étaient renversés par terre.
- Bien, allons secourir le professeur Fresnel, dit le professeur Tanghudaï, sans faire attention aux professeurs qui étaient restés pantois devant ce qui venait de se passer.
Il se dirigea vers le parc, alors que les professeurs se relevaient, et qu’Harry poussait l’armure qui s’était renversée juste devant eux.
Le professeur Tanghudaï sortit par là où auraient dû se trouver les portes en chêne, qui étaient fracassées quelques mètres plus loin dans l’herbe du parc, sa longue cape argentée secouée par les rafales de vent.
Il s’arrêta et scruta la lisière de la Forêt Interdite.
- Harry Potter ?
Harry s’approcha.
- Il m’a semblé un instant que vous saviez où est prisonnier le professeur Fresnel ?
- Oui, près de la maison d’Hagrid, faisons vite.
Tous les deux s’avancèrent vers la Forêt Interdite, Harry avait peur d’aller trop vite pour le professeur Tanghudaï qui devait sûrement avoir l’âge de Mrs Bett. Cependant, il arrivait à suivre sans problèmes et alors qu’Harry commençait à s’essouffler, lui continuait avec un pas décidé.
Ils approchèrent de la maison d’Hagrid et Harry regarda par la fenêtre pour voir s’il y avait quelqu’un mais elle était vide.
Lupin inspecta la salle de classe qui était vide elle aussi.
Alors ils s’engagèrent dans la Forêt Interdite.
Dans le ciel, des Mangemorts sur balais affrontaient les membres de la Brigade d’Intervention Eclair, mais Harry savait qu’il ne pouvait pas être partout, et ils se mirent à la recherche du professeur Fresnel.
- Les J.M.P. avaient enlevé la protection contre le Transplanage dans la salle commune des Gryffondor.
- Quoi ! s’exclama le professeur Fitz.
- Oui, mais je l’ai remise, dit Harry.
- Tu sais faire ça ? demanda Lupin.
- Euh oui, répondit Harry.
- C’est quelque chose de très difficile, remarqua le professeur Tanghudaï, ça fait plaisir de voir que même des jeunes savent faire ça de nos jours.
- Qui est-ce ?
Trois Mangemorts apparurent devant eux, brandissant leur baguette.
- Avada kedavra !
- Stupéfix !
Tonks fit apparaître un bouclier qui stoppa l’éclair vert, alors que les trois Mangemorts étaient tombés.
- Enervatum ! dit Lupin, après avoir brisé les baguettes des Mangemorts.
Le Mangemort du milieu se réveilla.
- Où est le professeur Fresnel ? demanda le professeur Fitz qui lui sauta dessus et commença à l’étrangler.
- Hé ?
- Ils ne parlent pas tous français, fit remarquer Harry.
- Professeur ? répéta le professeur Fitz.
Il grogna devant l’incompréhension du Mangemort.
- Prisonnier ?
- Pas parler ! répondit sèchement le Mangemort.
- Pas parler ? demanda le professeur Fitz en lui pointant la baguette sur le front.
- Il dit peut-être qu’il ne parle pas l’anglais, remarqua Tonks.
- Non, non, il dit qu’il ne veut pas dire où il est, dit le professeur Tanghudaï, qui avait sûrement utilisé la légilimancie. Mais je vais le faire parler… dolor membris !
Le Mangemort poussa un hurlement et ses bras et ses jambes se mirent à se tordre.
Lorsque la douleur se calma, il ouvrit la bouche pour parler.
- Seigneur tuer vous ! cracha-t-il.
- Je recommence ? demanda le professeur Tanghudaï.
Le Mangemort ne comprit pas alors il lui montra la baguette.
- No, no ! dit-il.
- Alors toi dire où prisonnier ! dit le professeur Tanghudaï.
- Jamais !
- Très bien, calderam !
La peau du Mangemort se mit à griller lentement en laissant s’échapper de la vapeur, comme s’il était en train de brûler. Il se mit à hurler à nouveau et lorsque le professeur Tanghudaï cessa la torture, il montra du doigt un arbre au pied duquel une silhouette bâillonnée s’agitait.
- Vous y êtes allé un peu fort, Haïo, dit le professeur Fitz.
- Mais non, il s’en remettra, professeur.
Le professeur Fitz était déjà en train de libérer le professeur Fresnel qui se releva immédiatement et les remercia.
- Bien, retournons au château.
La bataille avait toujours lieu dans les airs, les membres de la Brigade Eclair avaient l’avantage de pouvoir se rendre invisibles grâce aux modifications sur leurs balais, et les Mangemorts envoyaient des sortilèges partout, en évitant ceux des Aurors.
L’escalier du Hall était complètement défoncé et si Fumseck n’avait pas été là, ils auraient mis beaucoup plus de temps à monter au palier supérieur.
- Ahaha !
Mrs Bett arriva sur son balai, suivie de Maugrey.
- Il y a baston dans les airs, à ce qu’il paraît ? demanda-t-elle.
- Euh oui, mais restez là, Roselyne, on a besoin de vous.
- Ah bon ?
- Oui, oui, que se passe-t-il dans le château ?
- Les Mangemorts sont entrés de tous les côtés, ils sont passés par les fenêtres et ont fermé la Porte à Transplaner, les Aurors sont coincés au Ministère.
- On ne sait pas comment elles marchent, dit Maugrey.
- Allons-y, dit Tonks.
- Où sont Hermione, Ron... ? demanda Harry.
- Au deuxième étage, près du bureau des Aurors répondit Maugrey
- Merci, répondit Harry.
Harry monta les escaliers en courant, avec Paul, Fred et George, et porta Dobby pour aller plus vite.
Au deuxième étage, une dizaine de Mangemorts affrontaient l’Armée de Dumbledore qui était en grandes difficultés.
- Où sont passés les Aurors ? demanda Maugrey.
- Ils sont partis protéger la salle commune des Serdaigle qui est attaquée par des Détraqueurs, dit Hermione qui se baissa pour éviter un sortilège de Mort.
- Quelle bande d’idiots, les élèves savent très bien repousser des Détraqueurs, ils auraient dû rester ici !
- Ahaha !
Mrs Bett fonça sur un Mangemort avec son balai.
- Tu ne me feras pas ce que tu as fait à ma femme ! AVADA KEDAVRA !
L’éclair vert fonça sur Mrs Bett mais elle ne réagit pas. Harry voulut crier mais il était trop tard. Il y eut un tourbillon de flammes et Mrs Bett fut éjectée du balai.
- Ahaha !
Harry était soulagé, c’était le balai qui avait été touché, et Mrs Bett fit un vol plané en direction de Rodolphus Lestrange.
Elle s’accrocha à lui et Harry vit la baguette du Mangemort tomber par terre.
Elle donna un violent coup de tête à Lestrange qui tomba assommé par terre, le nez en sang.
- Ahaha !
- Avada kedavra ! dit un Mangemort.
Harry se tourna et vit un éclair arriver vers lui. Il l’esquiva avec un Bouclier d’Argent.
- Pas tuer lui ! aboya un autre Mangemort.
- Solaris folem ! dit Harry.
- Avada kedavra !
- Pas tuer ! hurla un Mangemort.
L’éclair vert heurta un soleil qui explosa violemment.
Maugrey était rentré dans le bureau des Aurors pour ouvrir la Porte à Transplaner aux Aurors.
Hermione combattait trois Mangemorts à elle seule et Harry alla l’aider, il réussit à stupéfixer un Mangemort après avoir esquivé plusieurs sortilèges de mort.
- Pas tuer ! répéta le Mangemort.
- Ta gueuuuuule ! répondit le Mangemort qui avait tenté de tuer Harry.
- Quoi ! Endoloris !
Les deux Mangemorts commencèrent à se battre et l’un d’eux ne tarda pas à tomber mort par terre.
Le combat était acharné, et personne n’arrivait à vaincre l’adversaire. Ils étaient en nombre égal des deux côtés et s’affrontaient en duels singuliers.
Il y eu un cri de Maugrey dans la salle à côté et Mrs Bett se précipita en courant pour aller voir.
En entrant dans le bureau des Aurors, elle fut renversée par une dizaine d’Aurors qui arrivaient par la Porte à Transplaner.
Mrs Bett se releva immédiatement et donna un autre coup de tête au premier des Mangemorts.
- ENDOLORIS ! hurla un Mangemort.
Mrs Bett fut touchée par le sortilège et tomba par terre, se tordant de douleur.
- Ahaha ! Ca fait mal, hihihi, vivent les chauves-souris !
- Folle, celle-là ! aboya un autre Mangemort.
- Folle ? hurla Maugrey, qui ressortait de la salle, avec le visage en sang, suivi de trois Aurors.
- Ahaha !
Harry n’avait jamais vu ça, Mrs Bett était pliée en deux de rire par terre, alors que le Mangemort la torturait.
Il était à côté du professeur Tanghudaï qui était en train de transformer un Mangemort en momie.
Les autres professeurs avaient réussi à passer le couloir pour repousser une cinquantaine de Détraqueurs qui venaient d’apparaître à l’autre bout du couloir.
- Avada kedavra ! hurla Maugrey.
Le Mangemort qui torturait Mrs Bett tomba et celle-ci se releva immédiatement, pour combattre avec Maugrey les autres Mangemorts qui s’étaient rués sur eux.
Harry s’approcha de la Porte à Transplaner que Maugrey avait rouverte. Il la traversa pour voir ce qui se passait au Ministère.
Le couloir du Département de la Lutte contre la Magie Noire était envahi de Détraqueurs, que Mrs Weasley, Mr Weasley, Bill et Fleur étaient en train de combattre, ils devaient être venus par la Porte à Transplaner du bureau de Kingsley.
- Spero patronum ! cria Harry.
Le cerf fonça dans les Détraqueurs qui furent pris des deux côtés et préférèrent fuir dans les bureaux.
Les Weasley accoururent pour venir aider. Mrs Weasley commença à le serrer mais il la repoussa, ils n’avaient pas le temps.
- Que se passe-t-il, au Ministère ?
- Ils se battent dans tous les étages. Les Mangemorts sont partout, Gringotts a été attaquée, les Gobelins sont furieux ! Et le Hall de la Paix est envahi de Détraqueurs… Fred et Georges sont bien ici ?
- Oui, ils sont juste là, les Mangemorts ont réussi à entrer, ils sont partout !
- Ils peuvent passer les Portes à Transplaner, dit Mr Weasley. Voldemort leur a montré comment faire, ils utilisent un sortilège.
A l’autre bout du couloir, deux Mangemorts transplanèrent et s’approchèrent, alors que Scrimgeour arrivait par l’ascenseur, accompagné de Kingsley.
Ils commencèrent à se battre et Kingsley stupéfixa les deux Mangemorts en quelques instants.
Ils coururent pour les rejoindre.
- Harry, que se passe-t-il ? Les Aurors n’ont pas pu passer par la Porte à Transplaner, ils ont dû transplaner à Pré-au-Lard et arrivent à pieds !
- Les Mangemorts avaient fermé la Porte, ils avaient brisé les protections contre le transplanage à Poudlard, c’est les J.M.P. qui l’avaient fait, je les ai remises !
- Merci, Harry, tu nous sauve ! Ils les ont brisées aussi au Ministère, les Mangemorts sont partout, à tous les étages.
Deux Mangemorts arrivèrent encore en transplanant près des ascenseurs. Suivis d’un homme qui avait l’air terrifiant.
Harry le connaissait trop bien, il avait une face de serpent, sur laquelle s’afficha un sourire cruel lorsqu’il vit Scrimgeour. Ses yeux étaient rouges, ses pupilles en forme de fentes.
Il s’avança vers Scrimgeour, sans marcher, mais il glissa au-dessus du sol, avec la légèreté d’une plume, ses bras atrophiées tenaient une magnifique baguette sur laquelle était sculpté un serpent.
- Rufus Scrimgeour, Ministre de la Magie ! dit-il d’une voix glaciale et extrêmement faible et sifflante.
- Stupéfix ! dit Scrimgeour.
- Stupéfix ? Haaaaaaa !
Son rire était cruel, et donnait froid dans le dos. L’éclair de stupéfixion s’était arrêté au milieu des airs et avait disparu dans un crépitement. Kingsley lui envoya un sortilège de Mort mais Voldemort l’esquiva en faisant apparaître un Bouclier d’Argent.
- Ministre de la Magie, répéta Voldemort, beaucoup de pouvoir, mais très bientôt, ce pouvoir, il sera à moi. Avada kedavra !
L’éclair vert fonça sur Scrimgeour qui fit apparaître un gros Bouclier de Cuivre. Mais le maléfice le transperça et heurta Scrimgeour en pleine poitrine.
- Noooooooooon ! hurla Harry qui s’approcha pour combattre Voldemort.
Kingsley Shacklebot regarda Scrimgeour s’étaler sur le dos dans le couloir du Département de la Lutte contre la Magie Noire.
Il se retourna vers Voldemort et lui envoya une succession de sortilèges de Mort que Voldemort esquiva tous avec une facilité déconcertante.
- AVADA KEDAVRA ! siffla Voldemort.
L’éclair vert fonça sur Kingsley qui tenta tout pour l’éviter mais rien n’était possible.
- Expelliarmus ! cria Harry, tentant d’arrêter ce qui semblait inéluctable.
Kingsley Shacklebot tomba mort à côté de la dépouille de Scrimgeour, le visage encore plein de détermination, mais sur lequel il n’y avait pas la moindre peur.
- Harry Potter ! dit Voldemort en regardant enfin Harry.